VEF Blog
Titre du blog :
Soleil
Auteur :
Brenda
Date de création :
22-08-2025
posté le 31-08-2025 à 14:27:23
Rétro Remix
Commentaires
kylian
le 31-08-2025 à 15:03:53
magnifique article mon amour (l) tres jolii il es et les images et le poéme ossi
je t'aimeeeeee (l) ma chouchounette d'amour always (l) à moi
Brenda
le 31-08-2025 à 14:33:56
poeme
Quand, assise le soir au bord de ta fenêtre,
Devant un coin du ciel qui brille entre les toits,
L’aiguille matinale a fatigué tes doigts,
Et que ton front comprime une âme qui veut naître.
Ta main laisse échapper le lin brodé de fleurs
Qui doit parer le front d’heureuses fiancées,
Et, de peur de tacher ses teintes nuancées,
Tes beaux yeux retiennent leurs pleurs.
Sur les murs blancs et nus de ton modeste asile,
Pauvre enfant, d’un coup d’œil tout ton destin se lit :
Un crucifix de bois au-dessus de ton lit,
Un réséda jauni dans un vase d’argile,
Sous tes pieds délicats la terre en froids carreaux,
Et, près du pain du jour que la balance pèse,
Pour ton festin du soir le raisin ou la fraise
Que partagent tes passereaux !
Tes mains sur tes genoux un moment se délassent :
Puis tu vas t’accouder sur le fer du balcon
Où le pampre grimpant, le lierre au noir flocon,
A tes cheveux épars, amoureux, s’entrelacent ;
Tu verses l’eau de source à ton pâle rosier,
Tu gazouilles son air à ton oiseau fidèle
Qui becqueté ta lèvre en palpitant de l’aile
A travers les barreaux d’osier.
Menu impression
Montrer les commentaires
Cacher les commentaires
Imprimer
Retour au blog
Commentaires
magnifique article mon amour (l) tres jolii il es et les images et le poéme ossi
je t'aimeeeeee (l) ma chouchounette d'amour always (l) à moi
poeme
Quand, assise le soir au bord de ta fenêtre,
Devant un coin du ciel qui brille entre les toits,
L’aiguille matinale a fatigué tes doigts,
Et que ton front comprime une âme qui veut naître.
Ta main laisse échapper le lin brodé de fleurs
Qui doit parer le front d’heureuses fiancées,
Et, de peur de tacher ses teintes nuancées,
Tes beaux yeux retiennent leurs pleurs.
Sur les murs blancs et nus de ton modeste asile,
Pauvre enfant, d’un coup d’œil tout ton destin se lit :
Un crucifix de bois au-dessus de ton lit,
Un réséda jauni dans un vase d’argile,
Sous tes pieds délicats la terre en froids carreaux,
Et, près du pain du jour que la balance pèse,
Pour ton festin du soir le raisin ou la fraise
Que partagent tes passereaux !
Tes mains sur tes genoux un moment se délassent :
Puis tu vas t’accouder sur le fer du balcon
Où le pampre grimpant, le lierre au noir flocon,
A tes cheveux épars, amoureux, s’entrelacent ;
Tu verses l’eau de source à ton pâle rosier,
Tu gazouilles son air à ton oiseau fidèle
Qui becqueté ta lèvre en palpitant de l’aile
A travers les barreaux d’osier.